En septembre 2013, l’ouvrage de Doug Stephens « the end of the beginning of e-commerce » fait grand bruit : est-ce la fin de la terre promise pour les uns, la fin du cauchemar pour les autres ?
NON la partie vient juste de commencer !
- Le e-commerce 2016 représente 2 000 MM USD mais encore moins de 10% des ventes totales
- La croissance annuelle de l'e-commerce dans le monde sera en moyenne de 12,3% jusqu'en 2021 (étude Digital Market Outlook) comparé à une croissance du retail anémique
- 5 Md d’individus supplémentaires seront connectés dans les prochaines années
Mais les règles du jeu changent :
- Le mobile induit une nouvelle façon de consommer en ligne : contextualisée et immédiate. Le magasin va littéralement nous suivre partout où nous allons. Et inversement la technologie envahit les magasins
- De plus en plus de services & produits sont disponibles via le commerce électronique, produits frais y compris !
- La logistique suit en proposant d’ores et déjà une expédition le même jour 24/24 & 7/7
- L’omnicanal débarque en force et développe les ventes : les clients multicanaux dépensent en moyenne 2 fois plus que les clients qui se rendent uniquement en magasin (sources McKinsey & Deloitte)
- Le monde occidental n’est que la partie émergée de l’iceberg
- Frugal innovation et innovations technologiques baissent les coûts d’IT et de fonctionnement et accélèrent le mouvement
Non seulement la croissance du commerce numérique va se poursuivre mais la rentabilité nette du chiffre d'affaires est susceptible de s’améliorer. Les parts de marché vont continuer à bouger (la location va t’elle détrôner la vente ?) et les magasins sans doute à fermer. L’adaptation de tous les acteurs reste plus que nécessaire.